L'airsoft : ce jeu de rôles aux faux airs d'entraînement paramilitaire
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L'airsoft : ce jeu de rôles aux faux airs d'entraînement paramilitaire
source sud ouest journal :http://www.sudouest.fr/2014/04/29/l-airsoft-ce-jeu-de-roles-aux-faux-airs-d-entrainement-paramilitaire-1539644-3047.php
L'airsoft : ce jeu de rôles aux faux airs d'entraînement paramilitaire
Publié le 29/04/2014 à 14h36 , modifié le 30/04/2014 à 16h03 par
Philippe Belhache
Deux jeunes cinéastes girondins ont réalisé un documentaire sur une "OP" d'Airsoft en Charente. Pour démythifier une discipline pointée du doigt pour son usage d'uniforme et d'armes contemporains. Même si ces dernières sont factices...
"Les gens ont du mal à accepter que l'on reconstitue des théâtres d'opération de guerre, alors que cela se passe très bien pour de la reconstitution napoléonienne avec 5 000 hommes en ligne qui tirent..."
En quelques mots, le débat sur la pratique de l'airsoft est posé, devant la caméra de Jérémie et Alexis Lopez. Les deux jeunes documentaristes ont posé, fin mars, leur objectif au beau milieu d'une OP (pour "opération") organisée près du château d'Anqueville, entre Cognac et Angoulême. Le résultat ? Une vidéo, documentaire d'un peu plus de 10 minutes miseen ligne samedi dernier, qui s'applique à saisir la philosophie de ce jeu de guerre si réaliste.
L'airsoft ? Ce cousin du paint ball se pratique avec des armes à billes, souvent des répliques d'armes réelles, d'inspiration historique ou contemporaine. Alexis Lopez ne cache pas son point de vue. Il pratique l'airsoft, il entend en défendre la pratique. Il s'est cependant assuré du concours de son frère Jérémie, son binôme au sein de la toute jeune société Cagibi Production, implantée à Portets (33), excessivement critique sur la discipline, afin de ne pas transformer la plaidoirie en simple outil de propagande pour une discipline en mal de communication. Avec au final, une vision didactique destinée à lever les ambiguïtés sur ce qu'il estime être une simple mise en scène de "théâtre contemporain", dont la scène serait l'ex-Yougoslave de 1993.
Deux jeunes cinéastes girondins ont réalisé un documentaire sur une "OP" d'Airsoft en Charente. Pour démythifier une discipline pointée du doigt pour son usage d'uniforme et d'armes contemporains. Même si ces dernières sont factices...
L'airsoft : ce jeu de rôles aux faux airs d'entraînement paramilitaire
Lors de l'OP Sartr, une centaine de joueurs ont reconstitué une opération de la Forpronu en ex-Yougoslavie
"Les gens ont du mal à accepter que l'on reconstitue des théâtres d'opération de guerre, alors que cela se passe très bien pour de la reconstitution napoléonienne avec 5 000 hommes en ligne qui tirent..."
En quelques mots, le débat sur la pratique de l'airsoft est posé, devant la caméra de Jérémie et Alexis Lopez. Les deux jeunes documentaristes ont posé, fin mars, leur objectif au beau milieu d'une OP (pour "opération") organisée près du château d'Anqueville, entre Cognac et Angoulême. Le résultat ? Une vidéo, documentaire d'un peu plus de 10 minutes miseen ligne samedi dernier, qui s'applique à saisir la philosophie de ce jeu de guerre si réaliste.
L'airsoft ? Ce cousin du paint ball se pratique avec des armes à billes, souvent des répliques d'armes réelles, d'inspiration historique ou contemporaine. Alexis Lopez ne cache pas son point de vue. Il pratique l'airsoft, il entend en défendre la pratique. Il s'est cependant assuré du concours de son frère Jérémie, son binôme au sein de la toute jeune société Cagibi Production, implantée à Portets (33), excessivement critique sur la discipline, afin de ne pas transformer la plaidoirie en simple outil de propagande pour une discipline en mal de communication. Avec au final, une vision didactique destinée à lever les ambiguïtés sur ce qu'il estime être une simple mise en scène de "théâtre contemporain", dont la scène serait l'ex-Yougoslave de 1993.
"Il s'agit là d'une pratique d'airsoft parmi d'autres, explique Alexis Lopez. Les rencontres peuvent prendre la forme de rencontres analogues à celles du paintball, en associations, avec deux équipes s'affrontant sur des terrains privés. Il s'amusent, tout simplement, sans autre arrière-pensée. Nous sommes ici dans une perspective différente,un jeu de rôles grandeur nature, où la reconstitution historique, le costume, sont mis au centre du jeu."
L'OP organisée par l'association Songes de Larmes, baptisée "Sartr", a réuni une centaine de personnes sur trois jours. Le scénario ? "En réponse à une résolution du conseil de sécurité, la Forpronu décide de dépêcher à proximité du village de Krvavi Kamen, enclave bosniaque en territoire des serbes de Bosnie, un contingent armé et de l'aide humanitaire.
Les soldats auront à faire face à la barbarie et au chaos d'une guerre ethnique..." Les joueurs sont répartis en quatre groupes : des miliciens, des militaires serbes de Bosnie, un Groupe Forpronu et la population civile. Chacun jouant son rôle avec un même souci du détail et de la vraisemblance.
Ce réalisme volontaire serait à l'origine de la réputation sulfureuse entourant ces rencontres. "Il y a une vraie polémique autour de cette pratique. Elle vient du parti-pris de reconstitution d'opérations militaires. Le paintball, qui se joue avec des billes de peintures, sans costumes, a un côté tout de suite plus ludique." Pour Alexis Lopez, il s'agit d'un mauvais procès, issu avant tout d'un a priori, d'une méconnaissance de la pratique. "On peut appliquer de multiples scénarios aux rencontres d'airsoft. Ce peut être des récits de science fiction, de western ou même des invasions de zombies, comme dans les séries télévisées comme Walking Dead. Ce qui est mal vu, ce sont les reconstitutions de théâtre moderne, celles qui font intervenir des situations et des costumes militaires contemporains."
La discipline a, comme toutes les autres, ses moutons noirs, qui préféreront se livrer à des exercices paramilitaires ou à des entraînements de type "survivaliste". Ils ne sont, pour le réalisateur, qu'une infime minorité, même s'ils font souvent la une. "Nous avons ici affaire à des joueurs sérieux, avec une véritable organisation, un vrai souci de sécurité. Ils sont très pertinents dans ce qu'ils disent. Tout est réfléchi, pensé et réalisé, avec des règles très précises, notamment pour ce qui touche au tir. C'est très cadré."
Des amateurs qui se transforment à chaque rencontre. Et travaillent leurs rôles à fond. "Quand une OP est organisée, les joueurs vendent leurs tenues de l'OP précédente sur des sites spécialisés et rachètent du matos d'occasion pour participer à la nouvelle édition. Mais entre-temps, ils font de véritables recherches, pour savoir ce qu'ils doivent trouver, avec un réel souci du détail historique. L'arme n'est qu'un outil pour se mettre dans l'ambiance, jouer en immersion, dans une espèce de grande pièce de théâtre."
La vidéo immédiatement trouvé son public via le réseaux sociaux. "Les joueurs qui ont participé à l'OP ont partagé le documentaire. Cela les aide à se faire comprendre de leurs proches. Le retour sur les photos qu'ils mettent habituellement en ligne est souvent très négatif. La vidéo a suscité des réactions différentes, leurs contacts comprennent mieux où ils veulent en venir. Il y a eu également des débats avec des gens qui ne comprennent pas, mais qui argumentent. Cela va dans le bon sens..."
La vidéo a rejoint le site de Cagibi Production pour servir de carte de visite aux deux auteurs. Ces deux autodidactes, qui ont rodé leur art dans le sillage de Ciné Passions, en Dordogne, entendent se consacrer à la production d'un 52 minutes historique. Il ne renonce cependant pas à revenir vers l'airsoft pour donner à son documentaire un format plus télévisuel.
L'airsoft : ce jeu de rôles aux faux airs d'entraînement paramilitaire
Publié le 29/04/2014 à 14h36 , modifié le 30/04/2014 à 16h03 par
Philippe Belhache
Deux jeunes cinéastes girondins ont réalisé un documentaire sur une "OP" d'Airsoft en Charente. Pour démythifier une discipline pointée du doigt pour son usage d'uniforme et d'armes contemporains. Même si ces dernières sont factices...
"Les gens ont du mal à accepter que l'on reconstitue des théâtres d'opération de guerre, alors que cela se passe très bien pour de la reconstitution napoléonienne avec 5 000 hommes en ligne qui tirent..."
En quelques mots, le débat sur la pratique de l'airsoft est posé, devant la caméra de Jérémie et Alexis Lopez. Les deux jeunes documentaristes ont posé, fin mars, leur objectif au beau milieu d'une OP (pour "opération") organisée près du château d'Anqueville, entre Cognac et Angoulême. Le résultat ? Une vidéo, documentaire d'un peu plus de 10 minutes miseen ligne samedi dernier, qui s'applique à saisir la philosophie de ce jeu de guerre si réaliste.
L'airsoft ? Ce cousin du paint ball se pratique avec des armes à billes, souvent des répliques d'armes réelles, d'inspiration historique ou contemporaine. Alexis Lopez ne cache pas son point de vue. Il pratique l'airsoft, il entend en défendre la pratique. Il s'est cependant assuré du concours de son frère Jérémie, son binôme au sein de la toute jeune société Cagibi Production, implantée à Portets (33), excessivement critique sur la discipline, afin de ne pas transformer la plaidoirie en simple outil de propagande pour une discipline en mal de communication. Avec au final, une vision didactique destinée à lever les ambiguïtés sur ce qu'il estime être une simple mise en scène de "théâtre contemporain", dont la scène serait l'ex-Yougoslave de 1993.
Deux jeunes cinéastes girondins ont réalisé un documentaire sur une "OP" d'Airsoft en Charente. Pour démythifier une discipline pointée du doigt pour son usage d'uniforme et d'armes contemporains. Même si ces dernières sont factices...
L'airsoft : ce jeu de rôles aux faux airs d'entraînement paramilitaire
Lors de l'OP Sartr, une centaine de joueurs ont reconstitué une opération de la Forpronu en ex-Yougoslavie
"Les gens ont du mal à accepter que l'on reconstitue des théâtres d'opération de guerre, alors que cela se passe très bien pour de la reconstitution napoléonienne avec 5 000 hommes en ligne qui tirent..."
En quelques mots, le débat sur la pratique de l'airsoft est posé, devant la caméra de Jérémie et Alexis Lopez. Les deux jeunes documentaristes ont posé, fin mars, leur objectif au beau milieu d'une OP (pour "opération") organisée près du château d'Anqueville, entre Cognac et Angoulême. Le résultat ? Une vidéo, documentaire d'un peu plus de 10 minutes miseen ligne samedi dernier, qui s'applique à saisir la philosophie de ce jeu de guerre si réaliste.
L'airsoft ? Ce cousin du paint ball se pratique avec des armes à billes, souvent des répliques d'armes réelles, d'inspiration historique ou contemporaine. Alexis Lopez ne cache pas son point de vue. Il pratique l'airsoft, il entend en défendre la pratique. Il s'est cependant assuré du concours de son frère Jérémie, son binôme au sein de la toute jeune société Cagibi Production, implantée à Portets (33), excessivement critique sur la discipline, afin de ne pas transformer la plaidoirie en simple outil de propagande pour une discipline en mal de communication. Avec au final, une vision didactique destinée à lever les ambiguïtés sur ce qu'il estime être une simple mise en scène de "théâtre contemporain", dont la scène serait l'ex-Yougoslave de 1993.
"Il s'agit là d'une pratique d'airsoft parmi d'autres, explique Alexis Lopez. Les rencontres peuvent prendre la forme de rencontres analogues à celles du paintball, en associations, avec deux équipes s'affrontant sur des terrains privés. Il s'amusent, tout simplement, sans autre arrière-pensée. Nous sommes ici dans une perspective différente,un jeu de rôles grandeur nature, où la reconstitution historique, le costume, sont mis au centre du jeu."
L'OP organisée par l'association Songes de Larmes, baptisée "Sartr", a réuni une centaine de personnes sur trois jours. Le scénario ? "En réponse à une résolution du conseil de sécurité, la Forpronu décide de dépêcher à proximité du village de Krvavi Kamen, enclave bosniaque en territoire des serbes de Bosnie, un contingent armé et de l'aide humanitaire.
Les soldats auront à faire face à la barbarie et au chaos d'une guerre ethnique..." Les joueurs sont répartis en quatre groupes : des miliciens, des militaires serbes de Bosnie, un Groupe Forpronu et la population civile. Chacun jouant son rôle avec un même souci du détail et de la vraisemblance.
Ce réalisme volontaire serait à l'origine de la réputation sulfureuse entourant ces rencontres. "Il y a une vraie polémique autour de cette pratique. Elle vient du parti-pris de reconstitution d'opérations militaires. Le paintball, qui se joue avec des billes de peintures, sans costumes, a un côté tout de suite plus ludique." Pour Alexis Lopez, il s'agit d'un mauvais procès, issu avant tout d'un a priori, d'une méconnaissance de la pratique. "On peut appliquer de multiples scénarios aux rencontres d'airsoft. Ce peut être des récits de science fiction, de western ou même des invasions de zombies, comme dans les séries télévisées comme Walking Dead. Ce qui est mal vu, ce sont les reconstitutions de théâtre moderne, celles qui font intervenir des situations et des costumes militaires contemporains."
La discipline a, comme toutes les autres, ses moutons noirs, qui préféreront se livrer à des exercices paramilitaires ou à des entraînements de type "survivaliste". Ils ne sont, pour le réalisateur, qu'une infime minorité, même s'ils font souvent la une. "Nous avons ici affaire à des joueurs sérieux, avec une véritable organisation, un vrai souci de sécurité. Ils sont très pertinents dans ce qu'ils disent. Tout est réfléchi, pensé et réalisé, avec des règles très précises, notamment pour ce qui touche au tir. C'est très cadré."
Des amateurs qui se transforment à chaque rencontre. Et travaillent leurs rôles à fond. "Quand une OP est organisée, les joueurs vendent leurs tenues de l'OP précédente sur des sites spécialisés et rachètent du matos d'occasion pour participer à la nouvelle édition. Mais entre-temps, ils font de véritables recherches, pour savoir ce qu'ils doivent trouver, avec un réel souci du détail historique. L'arme n'est qu'un outil pour se mettre dans l'ambiance, jouer en immersion, dans une espèce de grande pièce de théâtre."
La vidéo immédiatement trouvé son public via le réseaux sociaux. "Les joueurs qui ont participé à l'OP ont partagé le documentaire. Cela les aide à se faire comprendre de leurs proches. Le retour sur les photos qu'ils mettent habituellement en ligne est souvent très négatif. La vidéo a suscité des réactions différentes, leurs contacts comprennent mieux où ils veulent en venir. Il y a eu également des débats avec des gens qui ne comprennent pas, mais qui argumentent. Cela va dans le bon sens..."
La vidéo a rejoint le site de Cagibi Production pour servir de carte de visite aux deux auteurs. Ces deux autodidactes, qui ont rodé leur art dans le sillage de Ciné Passions, en Dordogne, entendent se consacrer à la production d'un 52 minutes historique. Il ne renonce cependant pas à revenir vers l'airsoft pour donner à son documentaire un format plus télévisuel.
=LOLO=- team M.O.A.
- Messages : 3305
Date d'inscription : 15/04/2012
Age : 51
Localisation : tarnos
Re: L'airsoft : ce jeu de rôles aux faux airs d'entraînement paramilitaire
notre val et sur la vidéo
en tous cas vous vous êtes bien éclaté ....j'adore
en tous cas vous vous êtes bien éclaté ....j'adore
=LOLO=- team M.O.A.
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Date d'inscription : 15/04/2012
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Re: L'airsoft : ce jeu de rôles aux faux airs d'entraînement paramilitaire
l'article est pas mal fait avec des arguments sympas ( les gens acceptent les reconstitution napoléoniennes mais pas les conflits modernes ) mais traite que d'une petite partie de l'airsoft en évoquant juste qu'il existe d'autres modes de jeu, et encore une fois c'est milsim, reconstitution, ou un mode de jeu cousin du paintball...
en tous cas, pour une fois qu'on ne parle pas de l'airsoft dans les journaux pour dénoncer des actes illicites, c'est une bonne chose
en tous cas, pour une fois qu'on ne parle pas de l'airsoft dans les journaux pour dénoncer des actes illicites, c'est une bonne chose
couicouic- team M.O.A.
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Date d'inscription : 06/05/2012
Re: L'airsoft : ce jeu de rôles aux faux airs d'entraînement paramilitaire
Je la trouve vraiment bien cette vidéo! J'espère qu'il y en aura d'autre!
drnathan- team M.O.A.
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Date d'inscription : 15/04/2012
Age : 40
Localisation : Dans les landes
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